Point Biz #8
L’âge d’or des chercheurs de cailloux
Le travail de groupe, il faut le dire, est ralenti par l’arrivée des beaux jours. Des petites mains plongent, des seconds couteaux replongent, des tierces personnes boivent la tasse. Plouf. Même les pigeons pigent : qui se terre dans la grotte par mer d’huile n’obtient que pilosité et abstinence. Mais si non d’après les ermites, comment nommer les cavités ? Un jour on les découvre au détour d’un éboulis, d’un couloir, d’un miroir, comme on se découvre un cheveu blanc, comme un ènième animal tombant dans la même trape. Plouf plouf l’humain les pieds dans l’eau la torche à la main bientôt amphibie dit : «ce que je vois est à moi» alors qu'il devrait penser : «ce que je vis est à moi».
Nombre d'or, fraîcheur des caves et fonte des glaces. Une psychotransmission de Libertatia, une B.D. d'un certain F.F. Kafka, une interview de Senyawa et quelques conclusions à mi-parcours des groupes de travail. Les illustrations rupestres sont de Simon Bouillaud (@preux_simon) (son travail est d'habitude plus coloré).