AU CINEMA LE GYPTIS ::
\\ LE GYPTIS //
Un cinéma à la Belle de Mai.
6 jours sur 7, une programmation alliant cinéma populaire et cinéma d’auteur, découvertes de nouvelles cinématographies et films de « répertoire ».
=> http://www.lafriche.org/content/le-gyptis
\\ Akounak Tedalat Taha Tazoughai //
Ce remake officieux touareg arrive enfin !
Mettant en vedette le musicien Mdou Moctar, Akounak Tedalat Taha Tazoughai (littéralement: Pluie de
couleur bleue avec un peu de rouge ) est l’histoire d’un jeune dans le Nord du Niger, qui essaye de devenir
guitariste, envers et contre tout.
Dans le contexte particulier de la ville d’Agadez, Mdou doit faire face à une concurrence féroce, à des conflits
familiaux, à des épreuves amoureuses,et à son plus grand rival : lui-même.
Tout en étant un détournement de Purple Rain, Akounak est un hommage aux luttes sociales et politiques à
travers la musique. La réalisation est bricolée, inspirée du néo-réalisme italien et des films expérimentaux de
Jean Rouch.
Les Touaregs constituent un groupe ethnique et linguistique de tradition nomade vivant dans le Sahara.
Leur musique, amplifiée dans les années 80 et électrifiée par la guitare est appelée “musique ishumar”
(musique des chômeurs). Elle a été popularisée en Occident par des groupes comme Tinariwen et Bombino
et a d’abord été l’expression populaire de la rébellion politique. Aujourd’hui, ce style est devenu la musique de
facto du désert.
Cette musique a fait l’objet de nombreux documentaires mettant l’accent sur les origines de la «musique
rebelle» et non sur la sous- culture contemporaine. (récits revigorés par les événements récents au Sahel).
L’histoire d’Akounak Tedalat Taha Tazoughai en revanche, est basée sur un récit fictif, stylisé et réinterprété à
partir des expériences communes rencontrées par Mdou et ses collègues musiciens.
Depuis 2009 , Christopher Kirkley écrit sur la musique et les moyens de communication dans la région du
Sahel (Afrique de l’Ouest). Une grande partie de son travail consiste à prendre un matériau d’une culture et
de le présenter à une autre . Il a d’abord entendu la musique de Mdou Moctar sur des téléphones portables
dans le Sahara . En 2012 , il lui a rendu visite au Niger et ils ont enregistré un album complet .
Mdou est une star locale, sa musique est connue en Afrique de l’Ouest et circule sur les téléphones portables.
À Agadez , la concurrence entre guitaristes est intense et le région de l’Aïr est imprévisible. La route vers le
Nord est en mauvais état, l’électricité est intermittente, les préoccupations de sécurité et de migration sont
omniprésentes.
Le tournage a tout de même commencé en septembre 2013. En un peu plus de trois semaines, quelques
scènes initiales ont été tournées et le choix de l’équipe et du casting a été arrêté. Le plus important était de
développer l’histoire de manière collective afin de refléter fidèlement les réalités de la musique à Agadez.
En Février 2014, nous sommes de retour, pour organiser un tournage de dix jours. Le film comporte trois
rôles principaux. Les scènes sont filmées lors de concerts et spectacles que nous organisons avec les musiciens
locaux , l’école de théatre Jeunesse Horizon, Tenere Film et uniquement des acteurs non-professionels.
Avec un budget modeste, ce film numérique permet de fournir un aperçu fascinant de la scène musicale
Touareg dans un format expérimental.
\\ Annexes biographiques //
est l’acteur principal du film. Il est musicien touareg originaire de Azawagh dans le nord
du Niger. Il est connu pour son style non conventionnel et ses compositions originales. Son premier album
mélange l’électronique psychédélique à la guitare Touareg, il a d’abord eu du succès à travers les réseaux de
mp3 de l’Afrique de l’Ouest. “Tahoultine, “ l’un de ses tubes, a été plus tard présenté sur les compilations
“Music from Saharan Cellphones”.
=> http://www.sahelsounds.com/mdou-moctar/
est le directeur du film. Il se définit lui même comme un “ ethno-musicologue de
guérilla “. Il concentre ses recherches sur le Sahel de l’Afrique de l’Ouest . Son travail porte sur les musiques
populaires contemporaines dans un paysage en constante évolution technologique. C’est aussi une recherche
sur l’interaction des traditions locales avec la mondialisation , et une expérience dans les échanges culturels.
Il publie ses enregistrements sous le label Sahel Sounds et tient un blog d’information à propos des arts
musicaux du Sahel.
=> http://www.sahelsounds.com/
est le directeur de la photographie. C’est un vidéaste basé à Marseille (France ) qui réalise des
films sur des musiciens en particulier à travers la série “Eye for ears”. Ses vidéos questionnent l’espace public
et l’espace sonore par différentes approches , faisant écho à ces paroles de John Cage “Le son est-il suffisant ?
Que me faut-il de plus ?”. Il garde un regard ouvert sur les phénomènes sonores produits par des contextes
géographiques et sociaux. Il fait partie du collectif “l’ improbable” qui organise des événements autour de
pratiques musicales contemporaines .
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