A PROPOS DE MARVIN

Emilie - keyboard
Fred - guitar
Greg - Drums
Le trio a du jouer à peu près partout en Europe où il y avait suffisamment d’électricité pour accueillir leur bordel heavyrock...dont l'Embobineuse forcément! Un nouvel album, "Hangover the top", sur l’impecc’ label italien Africantape. Histoire de commencer par le commencement, on a donc à faire à trois branquignols rigolards et passionnés (2 gars et une fille, drumkit, guitares et claviers), qui, comme tout un tas de jeunes de leur âge, s’amusent à fracasser les genres, histoire d’inventer une musique d’époque : là, on y entend un peu de kraut, un peu de post punk, un peu de noise, beaucoup de rock’n’roll, le tout réinventé à la sauce ultra heavy… Enregistré l’hiver dernier au Skol Studio, neuf titres, énergie à très haute dose, mi tarabiscotés mi simple et funky, une reprise quasi parfaite du Here Come The Warm Jets de Brian Eno, quelques clins d’yeux (mon dieu les titres des chansons, type Reste bien tranquille, Conan le Bastard, Moustache 34, Roquedur, ou alors les plans hards…), des phases synthétiques et quelques hymnes vocodés, et au final un sacré bazar ultrapowerfull et funky, qui rappelle aux plus sceptiques que le rock fort reste une spécialité bien française, qui plus est quand il est joué avec une telle maitrise ironique et puissante. MARVIN Hangover the top (Africantape – Digisleeve CD/12 » – At010cd – Disponible le 06 Avril 2010)

A PROPOS DE PNEU

Jeune duo guitare/batterie orignaire de Tours, Pneu fait, après à peine plus d'un an d'existence, des premières partie pour Envy ou No Means No. Ils partent en tournée pour une semaine en Angleterre en mars 2008 et enchaînent une série interminable de dates dans toute la France et ce avant même la sortie de leur premier album. Leur particularité ? Jouer fréquemment au milieu de la salle sans être sonorisés. C'est roots, DIY mais ça marche. Le groupe signe alors chez Head Records (Goodbye Diana, Superbeatnik, The Gay Corporation) et après une petite démo 4 titres dans la poche, met en monde son premier album studio, curieusement intitulé Pince monseigneur.

Il y en a qui n'ont pas peur quand même... parce que franchement, on n'a pas idée de prendre le pseudonyme de Pneu quand on est un groupe de rock, d'intituler son disque Pince monseigneur et de penser que ça va le faire... Là c'est osé, franchement casse-gueule sinon limite kamikaze d'un point de vue marketing... Sauf que ça marche et c'est tant mieux. Car Pneu s'est ramassé quelques articles laudateurs dans la presse dite "spécialisée" et à l'écoute dudit album, on ne peut que reconnaître que ce n'est pas immérité.

Dire que le groupe s'est formé suite à un imprévu... (...). 10 titres, 24 minutes, c'est un peu court mais ça groove, c'est net, précis et sans bavure. Un coup de crick dans les gencives (désolé mais on écoule le stock de vannes pourries ici...) et Pneu nous balance son cocktail math-rock noisy et acéré avec classe et une fougue peu commune. On pense à Lightning Bolt, normal c'est le dossier de presse qui le dit, mais également à Hella ou 37500 Yens et on se dit que Pneu pourrait bien être le crossover des trois, emballés à toute blinde avec un soupçon de mélodie qui décolle la rétine en plus. Les influences auraient pu jeter une ombre un peu encombrante sur cet album, mais de "Plongée en A" à "Neuf", le duo ne se dégonfle jamais (on vous a prévenu...).

Foutant un joyeux boxon sonore sur la piste, les tourangeaux enfonce le(s) clou(s) pour tâter la gente et faire cramer le bitume. Résultat, ça transpire, ça déploie une énergie phénoménale (pauvre caisse claire, martyrisée par le batteur...) et parfois ça perd même un petit peu le fil, le groupe fait alors ce qu'il p(n)eu(t) (on s'excuse auprès des victimes... sic) pour nous garder dans sa mire, mais malgré le vertige, ce n'est pas grave, on reste accroché au pare-choc... Une rigueur technique qui contraste avec les noms des morceaux, hautement improbables ("Deux brouettes", "A coup de couteau denté") et un côté roots DIY bruitiste qui donne une fraîcheur évidente à l'ensemble. En clair, Pneu, c'est du solide, ça tourne à plein tubes sur la piste et au passage ça en met plein sur le bas-côté...

A PROPOS DE PAPIER TIGRE

PAPIER TIGRE naît à Nantes d'un puissant mélange d'indie rock, de math rock et de post-hardcore.
Eric Pasquereau (guitare / voix)
Arthur de la Grandière (guitare)
Pierre-Antoine Parois (batterie)
Ils ont joué ensemble puis séparément dans plusieurs projets dont les remarqués Room 204, The Patriotic Sunday et Argument.

En février 2007 sort le 1er album, ‘Papier Tigre’. Leur musique construit un pont entre le rock des années 90 (Fugazi, The Jesus Lizard, The Ex) et les expérimentations sonores de groupes actuels comme Liars ou Battles...

Après avoir traversé le monde en long en large en diagonale (Chine, Etats-Unis, Mexique, Autriche, Slovénie, Brésil...)

... PAPIER TIGRE enregistre durant l'année 2008 ‘The beginning and end of now’, son deuxième album, au studio Black Box avec Iain Burgess.
Sans renier une dynamique et une énergie rock. La rythmique gagne en souplesse ; plus hypnotique, elle dessine un tunnel tout en virages dans lequel serpentent des guitares ‘reptiliennes’.

A PROPOS DE ELECTRIC ELECTRIC