A PROPOS DE ANDY MOOR

Personnalité incontournable de la musique improvisée, il a collaboré avec de nombreux artistes comme Kaffe Matthews, Thomas Lehn, Katie Duck, Anne James Chaton...s'ouvrant ainsi aux domaines du cinéma, de la danse ou de la poésie contemporaine.

Né à Londres en 1962, Andy démarra sa carrière musicale à Edimbourg, en jouant de la guitare avec Dog Faced Hermans, un groupe éclectique multi-facettes qui mélangeait énergie post-punk, airs traditionnels et improvisation...

En 1990, il s'installa aux Pays-Bays, sur l'invitation du groupe hollandais The Ex qu'il allait rejoindre et dont il fait toujours partie à plein temps... L'ouverture et la versatilité des musiciens de ce groupe les a amenés au contact de nombreux musiciens venus de scènes et de backgrounds différents... parmi lesquels Tom Cora (violoncelle), Han Bennink (batterie), Wolter Wierbos (trombone), Djibril Diabate (kora), John Butcher (sax) and Anne james Chaton (poètesse sonore). En 1995, il joua sa première série de concerts complètement improvisés avec Terrie Ex, et publia plus tard une vidéo des meilleures performances. En 1996, il créa un autre groupe avec Tony Buck (Necks), Joe Williamson and Leonid Soybelman (Ne Zhdali), nommé Kletka Red et opérant la fusion du Klezmer, des chansons grecques et russes avec leur jeu frénétique...

Plus récemment, Andy s'est sensiblement plus investi dans la scène improvisée d'Amsterdam et a travaillé en collaboration avec des musiciens électroniques tels Kaffe Matthews, Yannis Kyriakides, Thomas Lehn, Colin Mclean et DJ Rupture, tout en continuant à composer des bandes originales de films et jouant régulièrement avec des danseurs tels que Magpie music et Dance Company avec Katie Duck. A l'été 2000, il composa, avec Anna McMichael (New Ensemble), une courte bande originale pour un film nommé epic , de l'artiste Marion Coutts (Dog Faced Hermans). L'année suivante, il composa une autre bande originale pour son film suivant, No Evil Star.

En 2001, il fut à l'origine d'un nouveau label avec le compositeur et musicien électronique Yannis Kyriakides et Isabelle Vigier, qui fut nommé Unsounds... 2002 était l'année de son premier voyage avec The Ex en Ethiopie et il y est depuis retourné plusieurs fois pour jouer à la fois dans la capitale Addis Abeba et dans d'autres villes du pays alentour. En 2003, il travailla avec Thermal (John Butcher et Thomas Lehn) et enregistra leur premier album, puis avec Magpie Music et Dance Company et la poètesse sonore Anne James Chaton. En 2004, The Ex célébra son 25ème anniversaire lors d'une fête géante au Paradiso et d'un convoi-tournée d'une semaine en France avec des douzaines de musiciens. Il commença également à travailler avec le réalisateur de films expérimentaux Jem Cohen et a depuis fourni des bandes originales pour plusieurs de ses courts-métrages. 2005 vit les collaborations avec la danseuse et chorégraphe Nora Heilmann, dans une pièce nommée Skunk, et avec The Ex et D'Electrique (une compagnie théâtrale hollandaise établie depuis 25 ans) dans une performance sur l'Orange Mécanique d'Anthony Burgess. En 2006, The Ex est redevenue un quatuor après que Terrie et Andy se soient tous les deux relayés aux guitares baritons pour remplacer la basse.

C'est aussi cette année-là qu'il commença à travailler avec le saxophoniste éthiopien légendaire Getatchew Mekuria d'Addis Abeba. Andy commença également à jouer avec des Djs basés à Brooklyn et sortit deux albums non officiels de leurs improvisations live. Il joua également avec les musiciens Steve Heather, Yannis Kyriakides et Joe Williamson, pourvoyant une bande originale live et improvisée pour un film fait à partir de celui de René Char, The Crazy Ray (1929). Il commença encore à travailler avec Banafsheh Khoshnoudi, réalisatrice iranienne du Texas, pourvoyant à la bande originale de son film, Transit... et continue à travailler avec elle. En 2006 toujours, il sortit, sur internet uniquement, Rembetika, une collection de chansons jouées par Moor et Kyriakides et utilisant des chansons traditionnelles grecques de rembetika en tant que matière première...

En Septembre de la même année, Andy composa de la musique pour la compagnie théâtrale Toneel, d'Amsterdam, qui joua une version du film Les Ailes du Désir de Wim Wenders à Amsterdam et à Boston. En 2007, The Ex sortit son premier album avec Getatchew Mekuria et tourna extensivement à travers l'Europe avec lui. Andy sortit son premier album de guitare solo Marker , sur Unsounds … En 2008, il commença à jouer en Ethiopie en duo avec Terrie Ex et plus tard au Printemps, tournait en Europe avec un nouveau quartet nommé Lean Left incluant avec Ken Vandermark, Paal Nilssen Love et Terrie Ex.
The Ex et Getatchew Mekuria ont fait leur premier show aux USA lors de deux concerts de fin de tournée au Millenium Park à Chicago et devant des milliers de New-Yorkais et d'Ethiopiens au Lincoln Centre. En juillet, il partit à Berlin pour enregistrer avec Asi Foecker, une chanteuse/auteur/compositeur, ainsi qu'avec Tony Buck et Clayton Thomas. Cette année se finira par son premier voyage au Japon, pour une performance avec Anne James Chaton, une poétese sonore française avec laquelle il a joué durant les 3 années précédentes en France .
Discographie sélective :

Dog Faced Hermans (Colin, Marion, Wilf, Andy) 1988
Humans Fly/EverydayTimebomb" 1991
Mental Blocks For All Ages" 1993
Hum Of life (all Konkurrent) 1994 Those Deep buds 1995
Bump and Swing The Ex/Tom Cora (G.W Sok, Terrie, Kat, Luc, Andy, Tom Cora) 1992
Scrabbling At The Lock (Ex) 1993
And The Weatherman.........(Ex) The Ex (Terrie, Luc, Kat, Andy, G.W.Sok) 1994
Mudbird Shivers (EX) 1995 Instant (Ex) 1998
Starters and Alternators (EX/Touch n GO) 1999
The Ex and Tortoise (Fishtank/Konkurrent) 2000
Dizzy Spells (EX/Touch N GO) 2003
Beautiful Frenzy DVD (EX/Touch N GO) The Ex (Terrie, Rozemarie, Kat, Andy, G.W.Sok) 2004
Turn (EX/Touch N GO) 2005
In The Event with Anne James Chaton (Dante) 2007
The Ex and Getatchew Mekuria ….Moa Ambessa (Terp) Kletka Red (Tony Buck, Joe Williamson, Leonid Soybelman, Andy Moor) 1996
Hijackin (Tzadik) 2000
Hybrid (Red Note) Other Projects July 1998
Tony Buck, Stevie Wishart, Andy Moor , Joe Williamson Music Of The Little Red Spiders feb 2002
Kaffe Matthews /Andy Moor …..Locks (Unsounds) may 2003
Thomas Lehn-John Butcher – Andy Moor….Thermal (Unsounds) may 2004
Yannis Kyriakides – Andy Moor – red V green….(Unsounds) feb 2005

A PROPOS DE CHRISTINE SEHNAOUI

Née en 1978 et vivant en France, Christine Sehnaoui est d'origine libanaise. C'est avec la découverte de la musique improvisée libre en 1997, qu'elle se lance en autodidacte dans l'exploration sonore et expérimentale du saxophone alto. Elle développe alors un langage personnel, basé sur les propriétés concrètes et intrinsèques de l'instrument acoustique mais se rapprochant des sonorités éléctroniques.

Loin de toute musique narrative ou dramatique, son jeu étudie le rapport entre l'ecoute et la perception dans le temps et l'espace. Avec une profonde sensibilité, sa musique est faite de textures complexes qui creusent l'aspect microtonal du saxophone, offrant des matières faites de souffles et sifflements, de grésillements organiques de salive, de nappes harmoniques, de claquements de langue ou de drones fragmentées.

Ses principaux partenaires musicaux sont sharif Sehnaoui, Michel Waisvisz, Stéphane Rives, Mazen Kerbaj, Michael Zerang, Mathias Forge, Olivier Toulemonde, Pascal Battus, Basile Ferriot mais aussi beaucoup d'autres. Elle participe par ailleurs à diverses rencontres, se mêlant volontiers au milieu de la danse ( du Buto à la danse contemporaine). Récemment, elle développe également une recherche continue en matière de pédagogie musicale (intervention dans des écoles, concert jeune public…).

En parallèle, elle contribue à développer l’improvisation dans son pays d'origine, le Liban au travers notamment de l'organisation du festival annuel "Irtijal" depuis 2001, organisé par MILL ( Musique improvisée libre au Liban). Outre ses activités musicales, Christine Sehnaoui est diplomé en sociologie et s’interesse de très prés au milieu du cinéma expérimental. Elle travaille ainsi ponctuellement dans un label indépendant LOWAVE qui éditent des DVDs proposant des films différents et novateurs de création artistique internationale et contemporaine.

A PROPOS DE VLADIMIR BOZAR N’ZSO

Bienvenue dans un univers à part, celui de Vladimir Bozar ‘n’ Ze Sheraf Orkestär, un O.V.N.I fraîchement débarqué dans le ciel de l’Hexagone… même David VINCENT n’en croit pas ses yeux !
Quelques minutes d’écoute suffisent à convaincre que seul un groupe venu d’une autre planète peut créer une telle musique, un monde où auraient vécus des dingues comme Frank ZAPPA, Mike PATTON ou Vladimir COSMA.

Vladimir Bozar ‘n’ Ze Sheraf Orkestär est né en 2003 de l'union de deux groupes déjà mythiques dans cette lointaine contrée:

* THE CHILDREN OF INVENTION : Groupe de reprises de Frank ZAPPA dans lequel évoluaient BENOUZE (batterie), MINA (Basse, chœur, clavier), CYRO (guitare, chœur, kazoo) et SEB (violon).
* JEAN-PAUL TRASH : groupe de Carnaval core dans lequel DJE (clavier, séquences électroniques, accordéon) et PEDRAL (chant) trashaient.

Dans cet univers, le rock de ZAPPA télescope un style très peu usité, voire même totalement inventé, le Carnaval Core.
Lorsque ces génies en herbe se retrouvent autour d’un unique projet, leurs folies respectives, leur «penser différent» sont au service d’une musique hors-normes.

Vladimir Bozar est un personnage inventé qui serait roi d’un pays où le grand n’importe quoi est de rigueur ! SHERAF est un nom emprunté au film le plus drôle du siècle, « La Classe Américaine». Mais pas facile pour des rockstars galactiques (et bientôt intergalactiques vu que leur album sort bientôt sur la planète bleue) de vaincre l’ordre trop bien établi de la musique terrienne ! Présélectionnés dans leur région en 2006 pour les Scènes Découvertes du Printemps de Bourges », le jury a jugé le groupe trop fou pour l’événement !

Mais quel honneur que ce jugement porté pour un groupe français expatrié dans une autre galaxie ! Un groupe qui ose enfin franchir les frontières du rock, pour créer une musique aussi féérique que cauchemardesque, comme si Mickey et Donald se retrouvaient en Enfer.

Comme Joe DASSIN, c’est l’Amérique qui attire le sextet, ou comme le dit le «Flim», c’est « La Classe Américaine » qui les incite à aller au bout de leurs délires… Et voilà donc nos compagnons partis enregistrer des parties du premier album outre-Atlantique, à SEATTLE (la majeure partie est enregistrée au Studio Lino Ventura à Nice).
Contacté via myspace, Trey Spruance, l'une des idoles de nos musiciens (pour ces formations atypiques tel que SECRET CHIEFS 3, FAITH NO MORE, MR BUNGLE et JOHN ZORN COBRA) va beaucoup apprécier l'univers des Vladimir Bozar et accepter avec enthousiasme de monter une tournée ensemble.

Naturellement, certains musiciens de SECRET CHIEFS 3 (branche indépendantiste de Mr BUNGLE) répondent présent au moment où il faut enregistrer l’album de ce groupe au talent prometteur, et les invite même à Seattle pour l’événement.

Métal, punk, musique classique, carnaval, répliques de films, se mélangent au son des guitares, violons, trompettes et surtout à une voix sortie tout droit de l’Enfer, pour vous plonger dans un univers aussi visuel qu’expressif.

Âme sensibles, peut-être vaut il mieux pour vous s’abstenir, car le délire est total et si vous osez pénétrer dans l’univers de Vladimir Bozar ‘n’ Ze Sheraf Orkestär, vous n’en ressortirez peut-être jamais !

A PROPOS DE LAURENT PERNICE

Tête chercheuse.

Depuis 1987, date de la sortie de son premier album solo, à l’époque préhistorique et bénie du vynil, Laurent Pernice ne cesse de se remettre en cause. Une bonne dizaine d’albums plus tard sortis sur autant de labels différents, en France, en Allemagne, en Russie, en Slovénie sans compter les collaborations (au Brésil et ailleurs) et les compilations (au Japon et en Australie, entre autres), il cherche encore infatigablement de nouvelles pistes, de nouvelles façons de faire de la musique. Et chaque fois qu’il se lance dans un projet c’est après avoir fait table rase de ses précédentes expériences. Comme s’il devait à tout prix repartir à zéro. Et pourtant, malgré ces petites révolutions entre chaque parution, il reste toujours quelque chose, un style indéfinissable, bien particulier qui fait sa signature.

Il faut dire que son territoire est large : de la musique expérimentale la plus p(d)ure à de l’électro décalée en passant par la world débridée, le jazz ravagé et les musiques nouvelles, et au milieu de tout cela la recherche d’une sorte de sidération de l’auditeur. "Je voudrais qu’à tout instant ça fasse bing dans la tête de celui qui m’écoute...", dit-il à qui veut l’entendre. C’est pourquoi il faudrait peut-être chercher du côté des musiques psychédéliques le tronc commun (ou les racines communes) à ses albums. Et aussi quelque part du côté de la poésie urbaine. Que ce soit sur "Sortie vers la ville" (1994), où se carambolent un groove halluciné et les musiques de l’ex-Urss, ou sur "Infrajazz" (2003), qui mélange jazz et électro, ou encore sur ses "Musiques immobiles" (2005), proches dans la démarche des théories de John Cage, il y a toujours une sorte de lyrisme intime, de tempête intérieure qui évoque certains pans de la poésie contemporaine.

Et il faut alors y prendre garde : si l’on y prête attention, sa musique emporte l’adhésion. Sous ses dehors parfois rugueux, elle n’est qu’émotions fortes et pur ravissement... Au sortir d’un de ses trop rares concerts, un spectateur lui aurait dit un jour : "Wouaouh, c’était comme un trip au LSD !". Et pourquoi pas ? Il faut essayer cette drogue-là, plus douce qu’aucune autre, et risquer la dépendance voire l’accoutumance à cet univers toujours en danger et d’une violente beauté.

Laurent Pernice à participé au projet Ab-Rupt.

A PROPOS DE DJ DESCHAMPS

"Atmosphérique, progressive, magnétique et entêtante, la musique de Deschamps nous transporte sous l’influence d’un astre noir. Mêlé de guitare et de synthés cosmiques, le spectre sonore se dilate lentement, nous enveloppe jusqu’à l’hypnose, s’étire encore, et puis explose infiniment. Embarquement dans la capsule du duo marseillais, pour un voyage dans le temps, vers un futur déjà lointain, destination Planet Krautrock".

Pierre Vignes