_Une soirée proposée par Well Done !
_Ambiance psycho/garage, rarissime à l'Embobineuse.

A PROPOS DE LITTLE GREEN FAIRY

Little Green Fairy (Nova Express) There's some wonderful rock and roll to be found if you scratch just under the surface, and France's Little Green Fairy look to have tapped their own private motherlode. A dozen snarling balls of fuzz, posing as songs, and not a stinker among them. Their first album was more than respectable but the tuneage is a touch stronger and more consistent on "Burn Witch Burn", and the playing more focussed. It's nothing pretentious, just sparse and an undercurrent of vocal melody, much of the aformentioned provided by Rauky. The other guitarist, La Mouche, provides a foundation that's soaked in fuzz, while Clarisse's drumming gets the whole thing along at an energetic pace. The lack of a bass is not a drawback, as it rocks well enough. He doesn't make a big deal of it on the album cover but mainman Rauky, I'm reliably informed, plays guitar one-handed, squeezing unearthly noises out of its neck and putting most able-bodied six-stringers in the shade.

Simple songs done simply are, more often than not winners, when played with energy, and the highlights range from the squawling title track to "Motown soul", which is underlaid with crazy keyboards (courtesy of label owner and co-producer Lucas Trouble (late of the Vietnam Veterans) and trademark guitar squall. Rauky's vocals take on a Mark Mothersburgh quality on "G. bye darling" where an insistent guitar figure wins the day. Wah-wah is heard to best effect on "Don't wanna be a fucking insect" (hey - an understandable sentiment.) The psych thread that runs through these songs makes Little Green Fairy something out of the ordinary. No surprise to find this band on Nova Express, an idiosyncratic label populated by some of France's best underground outfits. Lucas Trouble provides a gritty studio sound for these tunes without them sounding under-produced. If you're casting around, looking to hear something a bit different, you can do worse than chase this down. In fact, you should go out of your way to prcocure a copy. It pushes some boundaries.

The Barman.

A PROPOS DE THE LAYERS

Formed in Lyon in 2007. New personal in 2009 !

- Mart1 is on the job as our singer / entertainer
- Dom played in the late 80's in a band called "Lonesome DoG", in Besançon, then Paris - then started back in 2006 with "Mystery Train".

- FR6 played bass with "Vox Populi" in the 80's - made one LP
- Ian plays drums and sings with the Greedy Bastards - left but he's not far !
- Xtian plays drums now. Great !!!

A PROPOS DE RUST

Critique de "Kaiser Southern Dark Country" par 442ème Rue, fanzine n° 84 :

"C'est son nouveau cheval de bataille qu'a enfourché le Kaiser, la country gothique. Une country des grands espaces, des déserts, des crotales, des scorpions, des ossements calcinés, des cactus, des duels dans le soleil couchant, des villes fantôme. Bande son d'un western spaghetti sombre et décadent cette compil est pleine de poussière, baigne dans la sueur acide, sent la bière tiédasse, et pue des remugles métalliques d'un sang noir et épais. 5 groupes là aussi, 5 gangs de pistoleros sans foi ni loi, à la recherche d'un passé déjà loin, ou, à défaut, d'un peu de gloire frelatée. Les moyens pour l'obtenir n'étant pas leur préoccupation principale. Sous ces cieux décatis, dans cette fournaise aride, on ne fait pas dans l'excitation inutile, on économise ses forces, du coup, cette country, sous des dehors nonchalants, nous paraît bien lourde, bien pesante, anxiogène et menaçante. Mieux vaut éviter d'exposer son dos inutilement. Blind Horses, avec cette trompette annonçant l'arrivée imminente de la Mort en un deguello morbide, ne fait rien pour alléger l'ambiance.

C'est du côté du cimetière qu'ils officient, là d'où les morts se relèveront, de préférence ceux qui auront péri de mort violente. Le Skeleton Band n'est pas en reste. Eux c'est dans la rue principale qu'ils se sont installés, là où défilent les lanceurs de défis, ceux qui croient être les plus rapides, et qui ne sont, le plus souvent, que de futurs bouffeurs de poussière, le temps d'une lente agonie, quelques grammes de plomb dans le buffet. Les Mystic Ryders from Spectral South parcourent les faubourgs de la ville, à la recherche de quelque âme solitaire à damner, on n'est jamais trop prudent quand il s'agit de l'au-delà. Her Majesty Queen Elvis illumine de sa grâce androgyne et transsexuelle un saloon définitivement acquis à sa cause. Faut dire que son charme troublant n'est pas sans effet sur un auditoire en manque de repères féminins. Quant à Rust c'est quelque part entre l'église et la gare qu'ils traînent leurs dégaines squelettiques et décharnées. Tiraillés entre un salut hypothétique et l'appel d'un futur nébuleux, ils se demandent toujours où se trouve leur destinée."