_Oorutaichi : un performer sympathique pour une très jolie musique synthétique.
_Billard : idem :) plus des textes très très poétiques, limite bouleversants (lui chante en français).
_Deux oeuvres assez pop et très vocales : rarissime à Data.

A PROPOS DE OORUTAICHI

OORUTAICHI a commencé à enregistrer et à se produire sur scène en 1999, sous influence de The Residents, The Doors, Tyrannosaurus Rex, Aphex Twin et le Reggae Dancehall. Ses premiers enregistrements étaient des improvisations multipistes à base d'instruments "réels", de jouets et de voix, puis il évolua vers des chansons composées à l'aide d'une instrumentation à commande MIDI.

Son premier album, "YORI YOYO", sortit en 2003 et fit grand bruit à la fois parmi la scène internationale et sur la radio BBC où il fut diffusé intégralement. De nombreux magazines japonais ont fait son portrait et il est très actif dans la musique japonaise underground.

YORI YOYO" est composé, joué, chanté, et mixé entièrement par OORUTAICHI, les mélodies remarquables, les pulsations larges et le travail sur les choeurs freestyle, créent un son original qui pourrait presque être en réalité la musique traditionnelle d'un pays fictif nommé "OORUTAICHI". Au demeurant assez pop si on écoute ses morceaux d'une oreille distraite, son style progressif sera sans problème apprécié par les auditeurs de musique dansante, les fans de free folk, etc.

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About Oorutaichi

OORUTAICHI began recording and performing in 1999, inspired by The Residents, The Doors, Tyrannosaurus Rex, Aphex Twin and Dancehall Reggae. Initial recordings were multi-tracked improvisations using "real" instruments, toys and voice, evolving to composed songs using midi triggerd instrumentation. His first album, "YORI YOYO", was released in 2003 to acclaim by many world musicians and received airplay on BBC Radio. He has been profiled ina number of Japanease magazines, and is very active in Japanease underground music.

"YORI YOYO is Composed, played, sung, and mixed entirely by OORUTAICHI, the strong melodies, wide-ranging beats&free style chorus work create an original sound that could almost be traditonal music from a fictitous country called "OORUTAICHI". This progressive style will be appreciated by dance music listeners, free folk fans etc.

A PROPOS DE BILLARD/DJpP

Ovni technoïde, Billard/Dj pP représente un heureux compromis entre la musique contemporaine (versant souriant) et la chanson expérimentale. Dj pP y joue le rôle d'arrangeur.

Billard pousse la chanson hallucinée, ce qu'il fait depuis le milieu des années 60. Cette musique, la technovocale est présentée dans le nouveau spectacle « Le retour des vieux » La formule est « innommable », selon Marianne Fontaine : seul sur scène, François Billard, chanteur-parolier-instrumentiste compositeur « d'occasion » s'agite plus d'une heure, alternant les présentations délirantes et les chansons, ajoutant au besoin une chorégraphie de son cru. On se dit que la chanson française en a pris un sacré coup dans l'aile. Billard est vêtu d'un kilt et les chansons qui composent le spectacle «Le retour des vieux » se succèdent, dont deux compositions originales de Portella : Blues à la carte et La station spatiale. Patrick Portella est l'auteur des arrangements et les deux gaillards concoctent en studio un album qui devrait être achevé cet automne.

Billard nous prévient d'entrée, il ne chante que l'amour. Sous cette généreuse bannière défilent des chansons qui vont de l'atmosphère exotique (années 1930 coloniales) au franc futurisme, qu'il qualifie de « technoïde et pathogène ». On trouve au passage une version remixée de Ah qu'elle est triste cette soirée, un des tubes de Barricade de la première moitié des années soixante dix. On passe de Dranem à Beefheart ou à une forme de crooning à l'américaine (de Carmichael à Torme) dont la France n'a pas l'équivalent. Les samples qui forment une des bases de cette musique nous transportent souvent dans les années 1920 et 1930, autant dire qu'on est vraiment pas habitué à une telle cuisine sonore.

Les chansons sont de vraies chansons (à texte) mais leur interprétation comporte une part d'improvisation vocale qui s'apparente à celle d'un instrument de jazz. La valse musette représente pourtant l'un des ancrages de cette musique qui évoque aussi bien Albert Ayler que Jo Privat. Il faut s'y faire, c'est assurément une catastrophe dans la chanson française, d'autant qu'après « Le retour des vieux », voici maintenant un nouveau spectacle spécialement pour la Noël « Sapin(e) de Noël » au moins aussi « hallucinant », on le croit volontiers.. Dans l'Univers infini de l'Electro, DjpP représente la tendance electrochoc, aussi peu représentée que mal connue. Quant au kilt, il se réclame à la fois de Louis Jouvet dans Drôle de drames (que l'on verra peut-être Toute influence Pop est à rejeter puisqu'il portait déjà le kilt sur scène à 5 ans. Une photo de l'époque sera mise en vente aux enchères après le concert.