FESTIVAL COSTES SUPER LOOSER (CONCERT, DESSINS, FILMS)
A PROPOS DE 7 PECHES MORTELS ET UNE GRACE 7 PECHES MORTELS ET UNE GRACE (France - 2006 - 25.00)
Avec : Costes, Yukiko
Dirigé et produit par Costes
8 courts métrages : 1 - Tuer 2 - Baiser 3 - Desesperer 4 - Pédifier 5 - Nazifier 6 - Dégueuler 7 - Chier 8 - Une grâce.
A PROPOS DU VIRUS HEZBOLLA LE VIRUS HEZBOLLA (Japan - 2001 - 11.00)
Avec : Costes
Dirigé et produit par Costes
A PROPOS DE ALICE AU PAYS DES PORTABLES ALICE AU PAYS DES PORTABLES (France - 2002 - 1h40)
Avec : Costes, Buxy, Znort, Medina, Dusty, Joyce
Dirigé et produit par Costes, Darline Monfort
"Alice , jeune lycéenne, enfant d’immigrés haïtiens, déçue par ses amants, se réfugie dans son téléphone portable. Elle s’invente un amoureux idéal, Prince, avec qui elle dialogue sans cesse par messages texto. Impressionnées par ces messages, ses amies et sa famille croient qu’elle a vraiment rencontré l’homme de ses rêves. De fait, elle s’envoie elle-même des messages d’amour de son prince charmant imaginaire. Son mensonge finit par être découvert et tous se moquent d’elle. Alice préfère alors mourir pour rejoindre son amour parfait dans son monde imaginaire plutôt que d’accepter la réalité médiocre qui l’entoure."
Peut-être est-ce cette rencontre explosive entre Darline Monfort et Jean-Louis Costes, quoiqu’il en soit, Alice au pays des portables est un film qui ne ressemble pas à du pur Costes. Exit les délires trash, pleins de merdes, de nudité gratuite et d’insertions anales douteuse. Le film est poétique, parle sérieusement d’un sujet de société : le téléphone portable. Alice au pays des portables se déroule dans la banlieue chérie de Costes. Il est vrai qu’il nous montre un autre aspect des cités, celui de la solidarité, où tout le monde se connaît et où le dialogue est possible; une vision toute autre que celle que nous donnent les médias.
Alice au pays des portables est forcément schizophrène, les deux auteurs n’ayant pu imposer leur propre vision de l’histoire de façon complète. On reconnaît donc ça et là la patte de Costes dans le personnage du petit ami par exemple, complètement hystérique, égoïste et légèrement misogyne. Quant à Darline Monfort, elle est née à Haïti, a grandi à Saint-Denis et dans la mouvance hip-hop et R&B, un esprit donc plus calme que Costes, plus posé et qui a eu une influence non négligeable dans le romantisme qui se dégage de l’œuvre. Elle interprète une sorte de princesse de la cité, toute aussi perdue que l’Alice de Lewis Carroll mais avec la jupe déchirée et les chaussettes jaunes flashy.
Techniquement, Costes a largement évolué. Son style ne se résume plus à un brouillon de mise en scène délirante. Il soigne son cadre, élabore des effets spéciaux en adéquation avec le récit, bref il se rapproche du professionnalisme. Pour ne rien gâcher, le film est tourné en DV et donc la VHS et l’image collée dessus sont d’une remarquable qualité.
Jamais en panne d’idées, Costes place le système de texto ou sms comme leitmotiv du film. Ainsi toute la relation entre Princes et Alice se déroule par message interposé. On retiendra particulièrement la scène de sexe, assez surréaliste car se déroulant dans une cafétéria. C’est un peu Quand Harry rencontre Sally mais en plus trash. Comme dans l’Alice originale, la jeune femme rencontre un certain nombre de personnages, plus ou moins louches : un violeur, un sorcier, un ami gentil mais méchant, et finalement Prince dans une chambre d’hôtel, où se déroule une scène de sexe des plus étranges, entre poésie et pornographie, le tout en vue subjective.
Costes interprète le prof de français, dans une scène très drôle (ou tragique) où il pète un peu un plomb. Mais finalement, à travers ses mots durs, il représente le salut d’Alice, totalement hors du monde et vivant dans son monde de fantasmes. Dans ses précédents films et shows, on voyait Costes comme un obsédé anal, provocateur et montreur de caca. Pourtant, il y avait derrière cette cacophonie mise en image, des idées profondes et intelligentes. Celles-ci peuvent aujourd’hui s’exprimer pleinement dans ce film, car l’auteur a laissé le clown vulgaire au vestiaire. Certains le regretteront un peu mais peut-être Costes sera-t-il accepté par un public plus large. Cela dit, il reste quelques passages où la fureur et le bruit prennent le dessus. Mais les quelques débordements appuient encore plus le propos du film et cette dualité (douceur et violence, gore et beauté, vulgarité et poésie) trouve son apothéose dans un final émouvant et tragique. En somme, Costes boucle là une bien belle histoire d’amour, que l’on n’attendait certainement pas de sa part.
"Commence par un message, ça finit par du sperme dans le ventre."
A PROPOS DE BROUHAHA CLUB Brouhaha club se forme suite a un accident de monospace en route vers roissy international airport en partance pour le bangkok rotary club meeting point annuel en prestation express.
Decidant d'arreter le metiers à hauts risques de "acrobates poney fraicheur", ils ont la révélation communiante durant la releve de commotion cerebrale. Que le rotary club etant devenu leur enemi, ils le combatrons avec ardeur à grand coup de finkelKRAUT croquette electrique. Leur premier jet de crachat aura le "guten hepatite" mais sans gluten merci.
A PROPOS D'ANSELME Anselme est née en Haute Savoie, ambassadeur mondial de la fondue, l'homme aux 1000 recettes pratique depuis plus de 20 ans un art culinaire oscillant entre les performances, chansons ou événements.
Il a participé aux soirées des restos du coeur en fabriquant la plus grosse fondue au monde, il fait des chansons déclinés sous tout les styles en hommage à ce plat typique, il tourne aussi avec la bande de Groland à l'occasion de projections ou de festivals.
Comme il le dit si bien :"la terre tourne... La fondue reste!"
Sites Costes ----> http://www.costes.org
http://www.myspace.com/jeanlouiscostes
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Site Brouhaha Club ----> http://www.myspace.com/brouhahaclub