ZINÉ CLUB # 2 "The garlic eaters must die!"

A PROPOS DE L'EMPREINTE DE DRACULA L'Empreinte de Dracula : Pas seulement un des meilleurs films de Paul Naschy (alias Jacinto Molina) mais aussi l'un des films d'horreur espagnols les plus réussis. "L'empreinte de Dracula" de 1973, aussi connu sous le nom de "La malédiction du Diable", est considéré comme l'un des sommets de la carrière de Paul Naschy.

Une nuit de pleine lune un medecin légiste et son assistant doivent faire l'autopsie de Waldemar Danninsky , un polonais abattu par les gens du pays avec des balles d'argent car accusé d'être un loup garou.


Paul Naschy continue sa saga après une « furie des vampires » tournée trois ans plus tôt. Alors que le précédant volet des aventures du loup-garou Waldemar Daninsky jouait la carte de l’onirisme teinté d’érotisme, « L’empreinte de Dracula » (titre français assez abusif, car de vampires il n’est nullement question ici) mise quant à lui sur l’épouvante pure. Messes noires inquiétantes, complot satanique, personnages instables et en proie à la superstition...

Paul Naschy entretient une ambiance pesante qu’aucune faiblesse budgétaire ne trahit. En effet, autant les décors que les costumes semblent avoir fait l’objet d’une belle attention, et la mise en scène est au diapason. A ce titre, la surprenante séquence d’invocation satanique, apparition démoniaque à la clé, est une belle preuve d’ingéniosité et d’inventivité. En dehors de son atmosphère lugubre, le film surprend par son étalage de scènes violentes. Décapitation, pendaison, embrochage...les morts sont nombreuses et variées, la preuve que Naschy souhaitait clairement un film plus sombre que le précédant, et la garantie d’une attention certaine de la part des spectateurs. D’ailleurs, le film a subit les foudres de la censure dans plusieurs pays lors de sa sortie, et heureusement, le DVD français propose la version intégrale du métrage.


Avec son approche oppressante, ses séquences « rentre dans le lard », et sa forme soignée, cet opus a décidemment tout pour plaire. Les coupeurs de cheveux en quatre pourront cependant toujours tiquer sur les redites dans l’œuvre de Naschy. Car oui, le héros tombe une nouvelle fois amoureux, et, une fois de plus, il succombe à ses blessures dans les bras de sa compagne. Un menu défaut facilement oubliable, tant le film regorge de qualités, et tant l’amour pour le genre déborde de chaque plan.

Une fois de plus, Paul Naschy réussit à séduire. Et pourtant la formule est toujours la même : un spectacle généreux et soigné, et surtout un immense respect pour le cinéma qu’il illustre. Il n’y a aucun secret là dedans, mais encore aujourd’hui, nombreux sont ceux qui devraient prendre des notes...



A PROPOS DE JESUS CHRIST VAMPIRE HUNTER
RÉALISATION: Lee Demarbre SCÉNARIO: Ian Driscoll AVEC: Phil Caracas, Murielle Varhelyi, Ian Driscoll, Jeff Moffet et Maria Moulton


Lee Demarbre est un Canadien qui a connu la "gloire" pour ses films de la série Harry Knuckles, parodiant les films à la Indiana Jones. Après le premier Harry, il a décidé de faire un autre film, Jesus Christ Vampire Hunter, un long métrage qu'il a tourné à temps perdu pendant deux ans.

Dans ce film, les vampires peuvent marcher en plein jour! En effet, grâce à une nouvelle opération chirurgicale, les vampires peuvent se faire greffer de la peau de lesbienne et ainsi maîtriser leur plus grande faiblesse, le Soleil! L'Église Catholique décide alors de faire appel à son arme la plus redoutable: Jésus Christ! Il sera aidé de Mary Magnum ( une lesbienne des plus féroces ) et de El Sancho ( le saint auto-proclamé des rings de luttes! ). Ainsi commence le combat ultime entre le Bien et le Mal!

Jesus Christ Vampire Hunter est pour moi ce qu'on appelle un "plaisir coupable". Malgré tous les défauts qu'il peut posséder, je ne peux m'empêcher d'adorer ce film et de propager la bonne nouvelle à son sujet!


Pour bien l'apprécier, il faut ne pas le prendre au sérieux. Ce film est tout simplement amusant! Par exemple, durant un combat contre des vampires, Jésus et Sancho utilisent tout ce qui se trouve près d'eux. Jésus bénie sa bière et la crache sur les vampires, il lance des cure-dents en plein coeur, expire son haleine d'ail dans leurs figures etc... L'humour est très présent dans le film et il ne tombe pas à plat. On peut aussi apprécier les genres de films qui sont parodiés. Il y a de tout pour tous les goûts : parodies de film de Kung-fu, d'horreur, d'action etc... En autres, la satire du style à la "Arnold Schwarznegger" m'a fait pisser dans mes culottes!

Mais comme j'ai dit plus haut, le film comporte des défauts. Il ne faut pas s'attendre ici à un chef-d'oeuvre du côté technique. Le rythme est un peu lent, la qualité d'image laisse pas mal à désirer, les dialogues sont parfois mal écrits, le directeur photo semble être souvent absent ou bien saoûl mort et le jeu de certains acteurs est carrément mauvais. Par contre, on voit qu'ils ont eu tellement de plaisir à tourner le film qu’on arrive à les pardonner.

Finalement, je conseille ce film à tous ceux qui sont ouverts d'esprit et qui aiment les films un peu bizarres et expérimentaux! Je compare ce film au genre de filles marginales avec qui on aurait couché après avoir bu. On hésite au début, on a du plaisir pendant le moment et on est charmé après! Pour plus d'informations sur le film, visitez Eclectic Distribution.

Scary McLarry.

Site Odessa ----> http://www.odessafilmworks.com

Des mirettes

  • zine new
  • dracula01
  • dracula02
  • dracula03
  • dracula04
  • dracula05
  • jesus01
  • jesus02
  • jesus03
  • jesus04
  • jesus05

Fichiers