A PROPOS DE RADIO MAQUIS

Radio Maquis est le projet commun de membres issus de deux groupes partageant la même envie de s'ouvrir à un univers musical différent en y mélangeant leurs influences respectives, en soudant leurs idées autour d'une ligne de conduite revendicatrice et contestataire.

C'est un mélange détonant entre le punk, l'electro et le hardcore, puisant à la fois dans la rigueur de la musique éléctronique, le tranchant énergique du punk et la violence du hardcore. Toujours soucieux d'y intégrer des textes revendicatifs qui prennent leur place au sein d'une société où l'identité ne signifie plus rien, où le mensonge et la corruption sont des armes, où les médias dissimulent l'information par le sensationnalisme et le divertissement. Parfois pessimiste, parfois caustique, parfois fédérateur Radio Maquis se défini par un travail de résistance, en marge des codes et des étiquettes imposées.

Radio Maquis représente la radio de la résistance, moyen de communication pour fédérer les résistants de la société actuelle. L'univers graphique symbolisé par le corbeau rappelle le mauvais présage dû à la pression des idées politiques que nous subissons et que nous voulons plus subir.

Le groupe défend clairement l'anti-sectarisme, en luttant à son échelle contre tous mouvements discriminatoires et intolérants, autant raciaux que sociaux qui visent à marginaliser certaines minorités. Plaidant l'égalité de chacun dans sa condition d'être humain, incitant à briser les chaînes et faire voler en éclats l'individualisme, l'oppression et la persécution morale.

A l'heure où l'argent est signe de puissance et de réussite sociale, où le cannibalisme économique régi la morale et la politique, la révolution ne se veut plus violente et sanglante sur un terrain miné où surveillance et contrôle font foi. Et au contraire se veut passer par une résistance au quotidien, par l'auto-gestion comportementale, la sensibilisation à l'écologie, la consommation modéré et réfléchie et les transactions budgétaires responsables.

Radio Maquis reflète musicalement le malaise, la rage et la colère, ancré dans un univers sombre mais sincère, fidèle aux valeurs éthiques qui ont toujours animé le combo. Un seul but : réveiller les consciences dans un mélange de violence et de mélodie, la simple combinaison entre colère et énergie, oscillant entre pessimisme et récrimination.

Ensemble joignons nous à la résistance !

A PROPOS DE D'EZOFAJ

Trois nazairiens non identifiés...

Ezofaj est un projet pour le moins mystérieux né de la colaboration entre nazairiens officiant dans différents groupes locaux dont on n'est sensé connaitre l'identité (sauf qu'il s'avère qu'ils viennent du groupe Bumbklaat) .

La seule chose que l'on est sensés savoir, c'est qu'ils ont sorti fin 2005 une démo intitulée "La Jouissance Ultime", téléchargéable en sa quasi totalité sur leur site web.

A PROPOS D'EAT SHIT EXPERIENCE

Très bonne première experience coprophagique de la part du side-project du groupe de grind cahoteux Nantais Elysium. Intros issues de la sous-culture AB Production, riffs crusts grandiloquents, chant granuleux et hubriesque, boîte à rythme palpitante et tachycarde, humour omniprésent. Partez pas ! C’est du tout bon, Jacques.

Tout ça étayé par une prod sans faille, expurgé de tout temps mort (il faut quand même aimer les intros à la con façon Spazz & co). Le tout est solide comme une mesure de Dominique de Villepin, implacable comme une loi Sarkozy et efficace comme une dose de Josacine empoisonné. Peut-être le meilleur groupe de noisy-power-grind-violence-speedcore actuel français.

A PROPOS DE BAD TRIPES

Par une folle journée de l'année 2003, dans cette bucolique région provençale, Taenia et Dellamorte, 2 adeptes de musique bruyante et tortueuse, eurent le projet insensé de monter un groupe. Mais pas un banal groupe de néo-métal-NYHxC comme il en pousse par milliers à Marseille, non, non et foutre non : mais un groupe de métal indus un peu surréaliste sur les bords, un peu original et barré façon Tétines Noires...

Mais, hélas, mille fois hélas, pas facile de trouver des musiciens motivés par le projet. Pendant près de 3 ans, les 2 apprenties-musicos composent, écrivent et font face aux allées et venues de guitaristes, de claviéristes et de batteurs. Bref, ça sentait un tantinet la loose... bon, n'ayons pas peur des mots, c'était carrément la merde noire. La chiasse putride. La putréfaction innomable et indicible.

L'échec cuisant nous renvoyant à notre propre vide existenc... mais je m'égare... Néanmoins, le sort jusque là acharné (pour ne pas dire casse-couilles, brise-burnes et charpilleur-de-chattes) finit par s'adoucir : en août 2006, tel le Messie, le guitariste Seth et ses fabuleux dix doigts virent rejoindre le duo, suivi peu après de l'arrivée quasi-miraculeuse du batteur Wallys. Et voilà qu'en ce jour béni du dimanche 28 janvier 2007, IL est arrivé... IL a aimé notre musique... IL veut bien pianoter sur nos morceaux... Et oui, et oui, gentes damoiselles et damoiseaux, nous l'aimions déjà avant même de le rencontrer, nous le désirions déjà ardemment : Saint Gwenall jouera du clavier à nos côtés. Puisse-t-il marcher sur des pétales de rose et être exonéré d'impôts jusqu'à la fin des temps, amen...

Suite à l'enregistrement de quelques morceaux, Wallys décide de quitter le groupe. Il sera remplacé au tambourin-pour-bourrins par Jeremy, le frère de Gwenall (diantre, le monde est décidément petit comme l'anus d'Edouard Balladur), rapidement suivi par le guitariste Damien. Après ce démarrage compliqué, Bad Tripes peut enfin espérer laisser sa trace tripesque et tonitruante dans la 4ème art. Dans le ? Dans le 4ème art... dans la musique quoi... Ah, ok...