A PROPOS DE BRYAN SAUNDERS

Le poète Bryan Lewis Saunders (né en 69) vient de Johnson City, Tennessee, pays de Gummo (film pseudo culte d'Harmony Korine) et du rêve américain inversé. Ses lectures-performances sont une résurgence étonnante du Spoken word hardcore américain, se situant quelque part entre les furies respectives de Lydia Lunch, John Giorno et Henri Rollins.

Ses interventions vocales accompagnées de vidéos sont ce qu'il appelle des "Stand-Up Tragedy" : là ou les comiques essaient de vous faire rire, Saunders essaie au contraire de vous faire pleurer. Explorateur de la tragédie humaine, il passe le mal américain au scalpel en dévoilant ses aspects les plus cachés, cherchant à le montrer publiquement et le rendre socialement acceptable

Il est difficile de rester insensible devant l'intensité d'une performance de Saunders, que Lydia Lunch définit comme "hilarious, awful and brutally honest : the bastard son of William Burroughs, Antonin Artaud and Crispin Glover" (acteur burlesque américain). Première performance en public à Paris, à ne pas manquer.

A PROPOS DE JORG PIRINGER

Né en 1974, Piringer vit à Vienne. Son travail est un alliage rare entre la poésie expérimentale (vocale, sonore et typographique), et la recherche informatique (master degree en computer science). Il crée ses propres logiciels lui permettant de générer en temps réel ses poèmes sonores et visuels en interaction constante. Le travail de Piringer peut-être situé dans une certaine lignée de la poésie expérimentale qui traversa tout le XXème siècle (Dada, Futuristes,

Lettristes, en passant par Henri Chopin, François Dufrêne etc.), ainsi que dans celle de l'expérimentation musicale digitale (computer music, electronica, click n' cuts minimale et bruitiste). Une pratique transversale, décloisonnée et foisonnante. Jörg Piringer est également l'un des membres fondateurs du collectif Institute for Transacoustic Research, ainsi que du Vegetable orchestra (musique électronique faite à partir de légumes!).

A PROPOS DE JOACHIM MONTESSUIS

Joachim Montessuis expérimente le compost moderne digital, et tente de créer des contextes de brouillage et de débordement (sensoriels, émotionnels, culturels) lors d'installations-concerts - crescendos intenses immersifs mélant bruitisme sonore/vocal et vidéo générative. Fondateur en 97 de la revue CD d'audio art Erratum.