A PROPOS DE MEMERE

Pour cette nouvelle création, latypique a choisit de jouer son spectacle de marionnette et voix en caravane.

A travers ce spectacle Latypique-Cie remet au goût du jour l'entresort forain : Scénette musicale du début du siècle joué dans des baraques ou le public était pris a parti.

Il s'agit d'une grand-mère ou plutôt d'une mémère bien ancrée dans son intérieur qui n'a pas bougé d'un pouce depuis belle lurette... La caravane comme huit clos à l'action. Mémère vit seule à l'intérieur, à l'extérieur c'est les autres.

Le passage du dedans au dehors devient toute une histoire. Elle ne parle pas, elle râle, rit, grommelle, mais nous raconte tellement de la vie. Mémère est une femme de pécheur, elle connait l'attente, les rêves et les ragots du quartier.

Quand mémère nous sourit c'est un pont tendu vers le passé pour une nouvelle histoire à venir...

A PROPOS DE L'HOMME ET SA POISSE

Des marionnettes qui bougent!
Des machineries qui marchent !
Des lumières éclairantes !
De la musique en boite !
Montable et démontable !
Sur de véritables roulettes !
Avec une histoire dedans !
Et bien plus encore dans...

L'HOMME ET SA POISSE. tout public a partir de 6 ans

A PROPOS DE ROSETTE

"Comme une machine de foire infernale, ROSETTE, trio explosif et totalement déjanté, éructe sa musique décadente de rupture et d'inventions...

Dans sa distillerie sonore ultra visuel, ROSETTE frelate de l'énergie pure et ludique, où chaque instant est prétexte à la brounïakerie... Puisant sans complexe dans le meilleur de l'histoire de la musique, ces trois phénomènes vous embarquent à un rythme effréné à travers leurs zappings et délires abrasifs.

Pour vous, ils transpirent beaucoup... Et là ou ils passent, le public trépasse !

Une contrebasse, un saxo, une batterie, un cendrier, une fourchette, un bout de gras...

Pour eux, "tout est pour faire du son", dixit Sébastien Coste, l'un des membres de "Rosette". Ce trio Nancéien - l'une des formations les plus déjantées du festival - a mis le Vertigo sens dessus dessous, hier soir. Leur style ? Ils n'en ont pas vraiment. Un peu comme John Zorn, il s'adonnent au "zapping" avec ferveur. Mais à leur sauce.

Deux mesures de Jazz, un Zeste de disco, un poil de funk, une lampée de punk, une bonne dose d'impro délirante et de sueur... Rosette secoue tout ça frénétiquement pour servir au Kärcher un jus plus que stupéfiant. Du "Rock Azimuté" selon leur propre lexique. Des séquences groove et swing, ponctuées de borborygmes et autres onomatopées ( flütch, niark, geurtch...). Des refrains en "yaourt" et des couplets en français complètement absurdes ("Quelle douceur, quelle propreté !").

Si camille Perrin, le contrebassiste, ressemble à "un ours affamé", Sébastien Coste, le saxophoniste, à "une vieille cantatrice cocaïnomane" et le batteur Michel Deltruc "une coulée de lave dans une piscine", c'est que leur univers est résolument "féstif" (ils affirment détester le terme). Et pourtant, même s'ils n'en ont pas l'air, les morceaux du trio nancéiens sont furieusement construits. Une musique "exigeante et joyeuse à la fois".

Du sérieux sans en avoir l'air. Inclassable, Rosette détourne tout ce qui bouge. Et pratique la dérision avec bonheur: "Il faut qu'on se parle entre nous. Faites comme si vous n'étiez pas là" demande le saxophoniste au public , hilare.