Xmas nights à l’Embobineuse Carte Blanche Dj PP ! => Dj pP et ses Pépettes, La pastorale de mars, Le true bal musette,
Dj pP ? voir le site http://www.ninicabarets.com
A l’approche des fêtes, Phil G. et François Billard nous livrent une version très remaniée de la Pastorale de mars, les points virgule ayant été remplacés par des croix. En notre époque de tolérance, de respect mutuel et réciproque, de religiosité et de bons vœux électoraux, cette œuvre se présente comme un édifice théologique et musical. Ce spectacle édifiant, met, enfin, en lumière les seconds rôles que l’histoire a malheureusement rejeté dans l’ombre : l’âne, le bœuf, la grotte, la botte de foin et l’étoile filante. Cet opus (pour chiens) résolument progressiste incarne le point de vue de la zoophilie. De quoi faire braire ceux que la spiritualité n’éclaire pas dans la vie de tous les jours. Phil G et Billard annoncent déjà leur prochain opus (pour chats), La vie de Lénine et de Jeanne d’Arc, épisode mal connu de l’histoire humaine.
Cette éloquente soirée sera suivie de la présentation du nouveau spectacle zolo de Billard/DJ pP, « Sapin(e) de Noël », oeuvre de circonstance dictée par la charité.
La soirée s’achèvera sur la version post-automnale du True bal musette de DJ pP et ses Pépettes avec en permanent(e) guest star, l’inénaré Phil G. Ce bal populaire permettra au public de sortir de son recueillement pour danser et sauter jusqu’à plus soif.
Le True Bal Musette animé par 2 duos d’enfer Phil G et DJ pP et ses Pépettes , Mariane Fontaine & Nini Dogskin. Un bal authentique sur le répertoire du musette (valses et javas), ponctué par des rocks à mamours, des slow braqueurs, des caraïberies torrides (du calypsovage à la salsa piquante).
Pour allumés et amoureux (same combat).
Ovni technoïde, Billard/Dj pP représente un heureux compromis entre la musique contemporaine (versant souriant) et la chanson expérimentale. Dj pP y joue le rôle d’arrangeur. Billard pousse la chanson hallucinée, ce qu’il fait depuis le milieu des années 60. Cette musique, la technovocale est présentée dans le nouveau spectacle « Le retour des vieux »
La formule est « innommable », selon Marianne Fontaine : seul sur scène, François Billard, chanteur-parolier-instrumentiste compositeur « d’occasion » s’agite plus d’une heure, alternant les présentations délirantes et les chansons, ajoutant au besoin une chorégraphie de son cru. On se dit que la chanson française en a pris un sacré coup dans l’aile. Billard est vêtu d’un kilt et les chansons qui composent le spectacle «Le retour des vieux » se succèdent, dont deux compositions originales de Portella : Blues à la carte et La station spatiale. Patrick Portella est l’auteur des arrangements et les deux gaillards concoctent en studio un album qui devrait être achevé cet automne. Billard nous prévient d’entrée, il ne chante que l’amour. Sous cette généreuse bannière défilent des chansons qui vont de l’atmosphère exotique (années 1930 coloniales) au franc futurisme, qu’il qualifie de « technoïde et pathogène ». On trouve au passage une version remixée de Ah qu’elle est triste cette soirée, un des tubes de Barricade de la première moitié des années soixante dix. On passe de Dranem à Beefheart ou à une forme de crooning à l’américaine (de Carmichael à Torme) dont la France n’a pas l’équivalent. Les samples qui forment une des bases de cette musique nous transportent souvent dans les années 1920 et 1930, autant dire qu’on est vraiment pas habitué à une telle cuisine sonore. Les chansons sont de vraies chansons (à texte) mais leur interprétation comporte une part d’improvisation vocale qui s’apparente à celle d’un instrument de jazz. La valse musette représente pourtant l’un des ancrages de cette musique qui évoque aussi bien Albert Ayler que Jo Privat. Il faut s’y faire, c’est assurément une catastrophe dans la chanson française, d’autant qu’après « Le retour des vieux », voici maintenant un nouveau spectacle spécialement pour la Noël « Sapin(e) de Noël » au moins aussi « hallucinant », on le croit volontiers..
Dans l’Univers infini de l’Electro, DjpP représente la tendance electrochoc, aussi peu représentée que mal connue. Quant au kilt, il se réclame à la fois de Louis Jouvet dans Drôle de drames (que l’on verra peut-être
Toute influence Pop est à rejeter puisqu’il portait déjà le kilt sur scène à 5 ans. Une photo de l’époque sera mise en vente aux enchères après le concert.