Depuis les années 1990, Yao Bobby s'impose comme un activiste du rap africain et participe à la construction d'un mouvement hip hop panafricain.
Ses textes forts en français et en éwé ont un flow qui tue.
Il est sorti sur Nomadic Wax New York et a participé à de nombreux albums. Il vit à Agbodrafo au Togo où il a ouvert un centre culturel pour la musique et les arts, avec des expositions, des résidences, des concerts et des travaux communautaires. Il y présente également ses sculptures de recyclart qu'il crée à partir d'objets trouvés et de déchets.

Simon Grab fait la bande son en live. Il est dans la musique électronique expérimentale depuis le début des années 90, avec de sérieuses incursions dans le punk, la jungle et le dub. Avec ses travaux en solo, il sort sur -ous Records (Zurich) et sound-space (Londres). Son hyperactivité musicale récente l'a conduit à une collaboration folle entre lui, Duma (Kenya, Nyege Nyege), Deaf Kids (Brésil) et Petbrick (Royaume-Uni, Brésil).
IL est le cofondateur de ganzerplatz soundstudios et a été un musicien et un producteur dans un large éventail de contextes musicaux, bien qu'il soit accroché au dub et à la noise. En tant que compositeur et artiste sonore, il produit de la musique et du design sonore pour des longs métrages, des documentaires, du théâtre et de la radio. Dans ses performances live et ses installations, Si-mon Grab utilise le lieu comme un terrain de jeu acoustique.

Imprégné par la musique industrielle, par des groupes tels qu’Einsturzende Neubauten, Monte Cazzaza, Whitehouse ou encore Soviet France, il compose lui aussi beaucoup de musique industrielle, électroacoustique, concrète, il aime la matière vinyle, le metal la ferraille, être dans le laboratoire du bruit et fait les choses avec finesse.
Quand il commence le projet Batchas, il a une radio, un enregistreur cassette et une boîte à rythmes Boss DR-55. Puis il commence à construire ses propres modules et invente son Scrotum Lab modular systems. Il fabrique tout ça, retiré à la campagne dans un coin paisible du sud est.
Depuis les années 2000, Robert Batchas utilise Buchla, Serge, BugBrand, Synton ou son Scrotum Lab modular systems pour de courtes sessions et il est rare de le voir en live c’est pourquoi ce concert est à ne pas manquer.

Drone, noise immersif, transe harmonique, appeau, jeux d'oiseaux en bois, expérientiel, sensible, sonique.

DJ qui n’a pas peur de prendre des risques dans ses sets, il se plait à mêler atmosphères sombres, rythmiques tribales et influences post-punk.
En poursuivant l’initiative d’abattre les normes qui cloisonnent la musique électronique, il propose une expérience cathartique et toujours surprenante.