Belvoir est un duo naviguant entre chanson expérimentale et pop électronique sous l'ère numérique post-industrielle, la ville-machine broyant les corps et les nuits sous haute surveillance. Les explorations d'interstices déforment les contours d'une chanson moderne, faisant se percuter des boîtes à rythmes nerveuses et des synthétiseurs véloces dans un magma dense de cris, de colères et de bruit.

La compositrice, vocaliste et poète sonore A. Nowacka explos/re la nature du son, utilisant la voix comme un synthétiseur organique — un outil transcendant les folklores indonésien, indien et européens, les résonances spatiales, créant des paysages imaginaires minimaux et grandioses.

M. Ferron orbite autour de l'orgue depuis ses années monastiques, enregistrant dans des abbayes en secret la nuit, puis composant dans sa chambre des hymnes cosmiques aux contours doux et singuliers une fois expédiées ses velléités pop dans Balladur aux côtés de Somaticae. Ici on peut s'attendre à des paysages aquatiques et des sautillements de Zelda, des trips désincarnés et colorés, un film d'amour dans l'espace.