Siksa est une performance physique et sonique mutante qui prend la forme tour à tour d'une danse de la saint-jean, d'un opéra en cosplay, d'une incantation tribale, d'un conte de fées de squat. Le duo est captivant, l'une par sa présence extatique et sa voix hallucinante, l'autre avec une basse noyée dans la saturation qui nappe le sol comme un matelas de papier ponce. Les vies de Siksa se déclinent en spectacles narratifs, chacun étant joué entre 30 et 70 fois et faisant parfois l'objet d'une publication papier (bilingue) ; les thèmes abordés sont la lutte contre les forces réactionnaires, patriarcat en tête, l'anticapitalisme, la tolérance et la jeunesse, à travers des contes métaphoriques dont la chanteuse et comédienne traduit les grandes lignes en anglais avant de se lancer en hurlant en polonais dans la foule. "And all this is situated on the monotonous, basement sound of black metal-punk demo that you would like to forget forever."

JS. Donny c'est le solo de Sarah, bassiste de Donna Candy, aperçue plusieurs fois accompagnée de sa guitare électrique dans divers terrains vagues des alentours de la ville. La rumeur court qu'en ce mardi de mars elle n'apparaîtra pas seule.